C'est de son passé à la cour des rois d'Angleterre que le Cavalier King Charles doit son patronyme.
Charles II (1630-1685) eut, en effet, une telle passion pour ces épagneuls nains qu'ils furent dénommés, dès cette époque, King Charles Spaniels.
Le roi qu'on accusa de consacrer plus de temps à ses chiens qu'aux affaires de l'état, ne se déplaçait jamais sans une troupe de ces charmants compagnons.
De très grands peintres comme Hogarth, Gainsborough, Rubens, Rembrandt les ont représentés en compagnie de leur noble maître.
On reconnaît parfaitement les Cavaliers King Charles d'aujourd'hui. Ce n'est pas un hasard, car après cette période faste, la race connut quelques vicissitudes. D'autres chiens à face plate, notamment le Carlin, les détrônèrent.
Le King Charles suivit la mode des faces plates, sa physionomie se modifiant sensiblement par l'aplatissement de son nez. Cette mode conduisit l'ancien type du King Charles au museau allongé jusqu'à sa quasi extinction.
Mais en 1926, un Américain richissime, Roswell Eldrige, offrit une grosse récompense aux éleveurs qui retrouveraient l'ancien type du King Charles au crâne plat, au museau allongé avec un stop modéré, représenté sur les tableaux des XVII ème et XVIII ème siècles.
C'est à ce moment-là que le nom de « Cavalier » fût donné aux chiens possédant à nouveau ces caractéristiques.
Depuis, la race Cavalier King Charles se porte très bien.
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